98% de la population française a accès à l'ADSL
Mon premier modem ADSL utilisé à 512Kb/s puis à 8Mb/s avant d'être détroné par une box ADSL2+
Cette annonce illustre les progrès de l'ADSL en France qui partie avec un retard certain est maintenant parmi les pays où le consommateur final pays paie le Mbit/s au tarif le moins cher.
Ces données cachent néanmoins deux points importants :
- l'hétérogénéité des débits pour ces 98,2%.
- Le taux de pénétration effectif relativement modeste de la connexion Internet dans les foyers.
Le haut débit par ADSL correspond en effet à des débits en réception s'échelonnant de 512 Kbits/s à 20 Mbits/s. Le rapport entre les plus hautes vitesses et les plus base est dont de 40 ! si l'on tient compte de la fibre optique, disponible pour le particulier à 100Mbis/s, on arrive même à un rapport de 200.
Lorsque Nicolas Sarkozy promet le haut débit pour 100% des français, fait-il référence à 512Kbit/s ou, comme Renaissance Numérique, à un offre triple play. Selon la référence la France est aujourd'hui soit à plus de 98% soit à moins de 60%. Eric Besson, Secrétaire d'Etat au numérique précisera probablement les propos du chef de l'état et précisera s'il s'agit de 99% ou de 100% la couverture des 600 000 derniers français nécessitant probablement de très gros investissements.
Par ailleurs, le faible taux de pénétration effectif n'est que peu lié aux infrastructures mais plus au coût, à la complexité des outils servant à se connecter (PC) et à la relative complexité d'Internet. Pour mémoire, on estime qu'entre 10 et 14% des français adultes connaissent des problèmes d'illettrisme, chiffres malheureusement en progression ces dernières années. Pour cette portion de la population, point d'accès possible à Internet. L'éducation est donc un élément clef d'une politique visant à augmenter le taux de pénétration en France.
Lorsque Nicolas Sarkozy promet le haut débit pour 100% des français, fait-il référence à 512Kbit/s ou, comme Renaissance Numérique, à un offre triple play. Selon la référence la France est aujourd'hui soit à plus de 98% soit à moins de 60%. Eric Besson, Secrétaire d'Etat au numérique précisera probablement les propos du chef de l'état et précisera s'il s'agit de 99% ou de 100% la couverture des 600 000 derniers français nécessitant probablement de très gros investissements.
Par ailleurs, le faible taux de pénétration effectif n'est que peu lié aux infrastructures mais plus au coût, à la complexité des outils servant à se connecter (PC) et à la relative complexité d'Internet. Pour mémoire, on estime qu'entre 10 et 14% des français adultes connaissent des problèmes d'illettrisme, chiffres malheureusement en progression ces dernières années. Pour cette portion de la population, point d'accès possible à Internet. L'éducation est donc un élément clef d'une politique visant à augmenter le taux de pénétration en France.
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